Théâtre Isidore

Compagnie professionnelle depuis 1988

Le dernier survivant de quatorze de Henri-Frédéric Blanc

Une conférence de presse dans un hôpital. Le survivant de Quatorze raconte sa guerre, celle d’un jeune garçon parti pour connaître la gloire et qui n’a trouvé en chemin que la peur et l’horreur. Et notre homme n’est pas prêt à verser dans le consensuel.

Visuel du spectacle

Après Inconnu à cette adresse de Kressman-Taylor, le Théâtre Isidore met en scène, cette nouvelle de Henri-Frédéric Blanc.

L’auteur nous raconte la Grande Guerre et la bataille de Verdun, à travers les yeux de cet homme qui a maintenant vieilli et a la lucidité de l’expérience. On alterne souvent entre humour, cynisme, réalisme et tendresse. Tout y passe : la lâcheté, la traîtrise, la joie, l’angoisse, l’insouciance

La mise en scène, très sobre, permet au texte de nous livrer toute sa richesse. Ce spectacle, destiné aux élèves des collèges (3ème) et des lycées, concerne les professeurs de français et d’histoire.

L'auteur

Né en 1954 à Marseille, habitant « en exil » à Aix en Provence, Henri-Frédéric Blanc est l’auteur d’une douzaine de romans, parmi lesquels Combat de fauves au crépuscule, Jeu de massacre, Le Lapin exterminateur, Extrême-Fiction, Cloaque, Nuit gravement au salut, La mécanique des anges, Écran noir, Fenêtre sur jungle, Sous la dalle, Printemps dans un jardin de fous, Les pourritures terrestres

Critique acerbe de notre temps, avec une verve des plus réjouissantes, il a également écrit des pamphlets, une parodie du Cid en marseillais (Sidi) et un recueil de poèmes (Cirque Univers).

Le spectacle

Ils en parlent...

Le dernier survivant de la Grande Guerre

Le Théâtre Isidore a offert ses 3 premières représentations du « Dernier survivant de quatorze », les 10, 11 et 12 novembre, à la salle de l’Hallouvry. Dans le décor dépouillé d’une salle d’hôpital où les mots trouvent toutes leurs forces, Roland Lancelot est le « survivant ». Devant d’éminents représentants de la presse écrite, il donne une conférence de presse. Le sujet : « La grande guerre », telle qui l’a vécue. Il conte son histoire de jeune enrôlé, quittant ses amours naissantes, à mille lieues de se douter de l’enfer qui l’attend. Les jours de guerre se succèdent dans la crasse, le rationnement, face à un ennemi dont on ne connaît que le sifflement meurtrier des obus jusqu’à ce qu’une attaque-suicide soit décidée par une hiérarchie soucieuse de nourrir le « communiqué » mais peu comptable de ses pertes en vie humaine. Alors commence pour le narrateur l’apprentissage de la survie où chaque jour qui s’achève est un jour de gagné face à l’inéluctable échéance mortelle. Les circonstances, et sa malice, lui permettront un temps de s’éloigner de la zone des combats et de découvrir les « arrières » où plastronnent beaux parleurs et héros de comptoir. Mais au final, à son retour au front, son dernier acte de guerre sera bien involontairement un pied de nez à l’héroïsme militaire.

Jean Marc Perret – 11 nov 2006 – Chantepie – Ouest-France

L'équipe de création

Mise en scène : Béatrice Sevère
Interprétation : Roland Lancelot

La fiche technique

Coût du spectacle tout public :
contacter la compagnie.

Coût du spectacle
:
pour 2 représentations sur 1 journée : 400 € TTC (TVA : 5,5%)
+ 0,20€/Km A/R départ de Rennes
+ 1 repas pour le comédien
+ SACD à la charge de l’organisateur

Espace scénique :
une grande salle de classe
jauge de 60 à 70 spectateurs (2 classes)

Durée :
2 h (1 h de spectacle + 1 h de débat)
temps d’installation : 1 h